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J'ai envie de pratiquer une discipline de bien être mais que choisir et comment ?

La meilleure façon de choisir c’est d’essayer. De cette manière, on sait rapidement si le lieu est accueillant, si les pratiquants sont conviviaux, les enseignants compétents, et bien sûr quelle discipline aura le plus de chances de satisfaire nos besoins et nos attentes. Chacune de nos disciplines présente un domaine d’application différent même si elles possèdent un fond commun qui est celui de la détente et de l’écoute.

Le do in qi gong représente une variété infinie d’exercices et de postures qui conviendront à chacun car il est recommandé de les effectuer à la mesure de ses moyens de l’instant.
Le shiatsu est orienté sur la communication avec soi-même dans un premier temps en apprenant à reconnaître les qualités et les trajets des 12 fonctions énergétiques et dans un deuxième temps, voire simultanément, en partageant cette approche avec un partenaire.
Le Taiji, basé sur un art martial, insiste sur la continuité du mouvement initié à partir du centre de gravité pour rechercher et exprimer le mouvement naturel qui présentera la plus grande efficacité avec le moins de dépenses énergétiques superflues.

Y-a-t-il une pratique entre 12h et 14h qui ne m'oblige pas à transpirer, me changer, etc…?

Les trois disciplines que nous proposons apportent détente et bien-être sans qu’il soit nécessaire de produire un effort physique important.
Il n’y aura donc ni fatigue excessive, ni transpiration abondante nécessitant une douche, ni contraintes d’hygiène ou de confort qui freinent la pratique d’une activité suivie entre 12h et 14h : le programme du dojo comporte à ces horaires des cours de Do In le lundi et le mardi et de Taiji le jeudi et le samedi.

Les abonnements sont contraignants et doivent être acquittés d'avance : comment y échapper ?

Nos activités sont centrées sur la détente et la souplesse : elle ne pourraient satisfaire ces besoins si le cadre de fonctionnement du dojo était rigide et oppressant.
Nous proposons également des abonnements annuels de septembre à juin, mais aussi des abonnements trimestriels débutants à la date d’inscription.
Ensuite chacun compose son programme et son rythme d’activité comme il le souhaite ou comme il peut : une ou plusieurs fois par semaine en choisissant parmi les différents horaires de chaque discipline sans obligation de ne fréquenter qu’un seul horaire fixé à l’inscription.
On peut aussi récupérer les séances manquées (maladies, motifs professionnels, vacances, etc…) soit en suivant une séance supplémentaire la semaine suivante ou précédente.

J'ai des problèmes d'appui et d'équilibre suite à un accident : que puis-je faire en plus de la rééducation ?

Le do In et le taiji sont des disciplines qui conviennent à une reprise d’activité suite à un traumatisme : ils permettent de retrouver confiance et fluidité grâce à des exercices exécutés dans l’écoute et non dans la performance. Le do in propose des étirements, des mouvements et des automassages qui restituent la souplesse et stimule la circulation des fluides corporels et énergétique. Le taiji apporte la discipline et la rigueur dans la recherche de nouveaux appuis dynamique et sécurisant qui permettent de retrouver une conscience plus fine et une gestion économique des déplacements du poids du corps. En cela ces disciplines sont des compléments efficaces aux programmes habituels de rééducation fonctionnelle et très souvent recommandées par les médecins, ostéopathes et kinésithérapeutes.

Je dors mal et je suis angoissée : y-a-t-il une autre voie que les médicaments ?

Une des premières solutions pour atténuer les angoisses et trouver une certaine quiétude ou améliorer le sommeil, c’est la respiration. Dans le do in, le shiatsu ou le taiji, il n’est pas nécessaire de pratiquer des exercices de respiration sophistiqués comprenant des décomptes, des phases intermédiaires, ou toutes autres formes de contrôle. Ces disciplines insistent sur la détente en commençant par relâcher le ventre afin que la respiration s’approfondisse spontanément sans qu’il soit indispensable de forcer sur l’inspir ou l’expir abdominale ou thoracique. En exécutant des mouvements fluides pour déplacer le poids du corps à partir du centre de gravité et sans force superflue, la respiration se cale sur un rythme et une amplitude apaisés et adaptés au régime de l’activité en cours. La respiration est une fonction première de la vie et une ressource toujours disponible pour l’adaptation du métabolisme à une activité physique ou de repos.

Je suis stressée et j'ai du mal à finir la journée : comment y remédier ?

Pratiquer une discipline de bien-être comme le do in, le shiatsu ou le taiji, apporte des références de détente à notre proprioception et des solutions simples et efficaces pour diminuer le stress et améliorer la présence à nous-mêmes. En suivant une ou l’autre de ces activités, on acquièrent rapidement un modèle de relaxation et des techniques faciles à mettre en œuvre à chaque instant à notre poste de travail, en voiture, devant la télé, au lit ou ailleurs. La plupart du temps le stress, physique comme mental, se fait sentir par des tensions dans la nuque et les épaules : on peut l’atténuer en exécutant de courtes séquences d’automassage localisées de quelques minutes ou des étirements des bras et du dos, soutenu par un relâchement de la respiration. Très rapidement ces mesures simples trouveront leur place dans votre espace/temps au travail ou à la maison. Un petit conseil pratique facile à mettre en œuvre : un automassage du visage et du crâne le matin au réveil vous mettra sur des bons rails pour une journée plus « courte ».

Le mal au dos m'empêche de faire du sport : comment faire malgré tout une activité physique ?

Toute activité physique sollicite le dos directement ou indirectement. Le problème ne vient pas toujours de l’activité elle-même, mais de comment on la pratique. En retrouvant une conscience des interactions non seulement de toutes les parties du corps entre elles, mais aussi en rétablissant un fonctionnement harmonieux entre l’esprit et le corps, il devient possible de reprendre votre activité physique privilégiée avec plus de plaisir et moins de fatigue. La discipline cognitive que construit la pratique du do in, du shiatsu et du taiji, permet de renouer avec une efficacité physique en rapport avec votre condition au jour le jour, et de développer de nouveaux schémas opérationnels qui génèrent moins de nuisances qu’ils n’en créent. En suivant nos cours pendant une saison, un adhérant a pu retrouver les pistes de ski alors que des douleurs lombaires récurrentes l’en avaient privé depuis plusieurs années.

Les pratiques de détente comme le yoga m'ennuient : peut-on trouver des formes de relaxation dynamiques ?

Il existe de nombreuses formes de yoga, nous en proposons deux différentes le mardi soir. Mais à travers la pratique du do in qi gong, du shiatsu et du taiji vous pourrez faire l’expérience d’une relaxation adaptée à votre tempérament. Le do in QI gong présente un éventail inépuisable d’exercices variés tant dans le rythme que dans la durée : cette diversité soutient l’attention et développe la curiosité. Pour le shiatsu, le fait de pratiquer en binôme apporte une stimulation de la relaxation par la communication et le partage en alternance du rôle de actif de du donneur et passif du receveur. Le taiji apporte encore un autre aspect de relaxation dynamique par les différents modes d’une pratique martiale : l’apprentissage de figures de combat enchaînées sur un rythme lent, différents types de marches combinant des techniques de poings et de pieds, et aussi des exercices à deux sous formes de duels non violents, soit statiques avec des variantes de « poussée des mains », soit évolutifs avec la « dispersion des mains » ou le « grand déplacement ».

Je cherche une pratique qui soit à la fois relaxante, enrichissante et artistique ?

Le taiji quan est réputé pour être un art martial interne, c’est à dire une technique de combat qui privilégie l’esprit et la souplesse à la force et au mental. Le fait d’exécuter un enchaînement de figures martiales sur un rythme lent apporte une détente profonde car les gestes deviennent fluides et la continuité de l’exercice permet à l’esprit de se relâcher. Il est également décrit comme une méditation en mouvement, un exercice énergétique profond et une danse du tao dont la chorégraphie, basée sur la rondeur et l’amplitude, apporte une touche artistique dans la gestuelle. Le taiji nous permet également d’appréhender les bases de la culture chinoise en nous fournissant une expérience vivante du yin et du yang (taiji = principe suprême de l’interaction yin/yang) et en présentant des références de civilisations comme la « Grue Blanche déploie ses ailes » ou une « Jeune Fille tisse avec une navette » où les animaux et les activités du quotidien sont magnifiées.

Je me sens oppressée dans la poitrine et je digère mal : que puis-je faire pour me sentir mieux ?

La plupart du temps, une respiration incomplète s’accompagne de ce genre de symptômes. Avec une pratique régulière de pratiques énergétiques telles que le do in, le shaitsu et le taiji, on identifie plus facilement les éléments qui permettent notre respiration, notamment les mouvements du diaphragme et des autres muscles impliqués (intercostaux, abdominaux, dorsaux, etc…) qui sont souvent à l’origine des tensions internes qui bloquent une respiration normale, c’est à dire qui assure la relation entre l’extérieur et l’intérieur (échange d’air et de sang, relation sociales) et le haut et le bas (cage thoracique et abdomen, diaphragme supérieur, médian et inférieur) et favorise l’harmonisation entre l’esprit et le corps. La poitrine se relâche, les tensions s’atténuent dans tout le buste et la digestion s’améliore dés que les diaphragmes fonctionnent librement. L’apaisement physique rejaillit sur le moral et la sensation de mieux-être.

J'ai du mal à me concentrer dans mon travail : comment améliorer mes performances ?

Le terme de concentration évoque par lui même un mouvement contraint de l’extérieur vers l’intérieur : ce n’est pas toujours de cette façon que l’on améliorera ses performances. D’abord, il faut accepter de ne pas toujours être au top de ses possibilités, ce qui signifie que nous devons trouver une autre source d’efficacité que la focalisation volontaire sur un aspect. Dans un premier temps il peut être utile d’apprendre à se relaxer en quelques minutes grâce à des exercices privilégiés qui constitueront une sorte de rituel de détente. De cette façon, il sera possible de se rendre disponible intérieurement pour envisager notre travail, ou notre tâche en général, avec un peu de recul. Ensuite, on sera en mesure d’identifier les processus à mettre en œuvre et le potentiel à investir, tout en restant à l’écoute de notre état de stress et de fatigue pour éventuellement relancer un rituel de détente et retrouver de la clarté d’esprit ou de la ressource physique. Cela paraît simple, mais il faut pratiquer quelques temps avant de percevoir le rythme approprié à chaque action.

J'en fais toujours trop ou pas assez : comment trouver les limites qui conviennent, se discipliner ?

La discipline est le maître mot de nos activités. Cependant, on est bien loin de la discipline scolaire ou militaire qui met en œuvre une hiérarchie et des contraintes destinées à organiser l’environnement et déterminer l’autonomie de chacun. Heureusement, la discipline peut et doit aussi être une vertu qui facilite l’apprentissage et la maîtrise en proposant une hygiène naturelle de notre action. Dans les techniques présentées dans notre dojo nous insistons sur la capacité de chacun à expérimenter son potentiel au maximum sans dépasser ses limites afin d’éviter l’apparition de tensions physiques ou psychologiques, ce qui arrive en général lorsque l’on force ou que l’on cherche la performance. En restant dans ce qu’il est possible de faire maintenant, on pratique dans le confort et la confiance, ce qui nous permet d’identifier notre potentiel et de le faire évoluer selon notre propore rythme et non pas selon des critères arbitraires ou inadaptés. La discipline que nous recherchons est écologique dans le sens ou elle favorise l’expression vitale sans les affects qui la conditionnent et la limitent, en établissant les relations optimales pour chaque situation.

J'aimerais faire une activité calme sans pour autant être seul(e) ?

On a souvent à l’esprit une expression qui affirme que l’enfer c’est les autres. C’est peut être le cas dans de nombreux aspects de notre quotidien, au travail, sur la plage, sur une piste de ski, ou pendant les soldes. Mais lorsque l’on vient pratiquer dans un dojo qui propose des activités de détente, les pratiquants sont dans le même état d’esprit et viennent chercher un espace/temps où ils peuvent enfin être le centre de leur propre fonctionnement.
Chacune de nos disciplines incitent les pratiquants à trouver leur propre rythme, tant dans l’acquisition des connaissances que dans l’exécution des techniques. Le collectif devient alors un cadre enrichissant qui soutient notre motivation et nourrit notre expérience par le partage. Y compris, paradoxalement, dans le Taiji où l’on exécute une séquence de mouvements martiaux sur un rythme donné par le modèle, et où, grâce à la lenteur, chacun trouve progressivement sa place au milieu des autres sans que personne ne déborde ou subisse.

Je me retrouve souvent en apnée quand je dois faire face à un imprévu : comment améliorer ma réactivité ?

Le stress est une stratégie d’adaptation à notre environnement. Lorsque nous stressons trop, par exemple quand nous sommes pris au dépourvu ou quand nous sommes très fatigués, des tensions ou des blocages apparaissent et altèrent nos capacités d’action et d’adaptation. On peut améliorer sa réactivité ou son adaptabilité en développant la conscience de soi et surtout la respiration. Le projet est de faire en sorte que la respiration ne soit plus liée à l’activité, au mouvement, à l’émotion, mais reste une référence pour la continuité de notre expérience en affinant la conscience de notre centre (gravité, intention, identification). Pour cela nous proposons des exercices en solo (do in qi gong et taiji) ou le relâchement fonctionnel permet à la respiration de s’appuyer sur d’autres bases physiques ou mentales, et en binôme ou en groupe (shiatsu, taiji) pour diminuer l’impact de l’affect, du jugement et de l’émotivité sur notre rythme respiratoire.

J'ai bien envie de faire de la méditation, mais j'ai peur de ne pas pouvoir rester longtemps assise ?

Nous avons la référence de la méditation immobile et silencieuse que l’on peut observer en Yoga ou en Zen. Bien entendu l’assise reste un processus particulièrement adapté à la méditation et nous en proposons toujours un temps dans tous nos cours. Mais il est possible de faire une expérience de la méditation en étant en mouvement, debout ou au sol. Il existe en do in qi gong et en taiji une quantité d’exercices qui offrent une approche de la méditation « active », soit sous la forme de marches, de mouvements spontanés, d’évolutions dans une extrême lenteur, d’exercices de communication avec un partenaire. En shiatsu, la finesse et la profondeur de la communication par le toucher initie une méditation à deux. Le principe est toujours le même, à savoir se rendre complètement disponible, être dans l’instant et ne pas se laisser happer par des stimuli internes ou externes. A découvrir…

Je suis attirée par la méditation, mais les rituels me paraissent souvent suspects ?

La méditation est une activité largement partagée sur Terre. Elle se présente sous des aspects très différents où les rituels sont souvent présents. Ils aident le pratiquant a conserver son esprit en éveil et à canaliser son expérience. Il peut arriver que le rituel fasse l’objet de l’expérience au détriment de la méditation elle-même : dés lors, c’est l’enseignant qui devient le centre de l’expérience avec les dérives que l’on peut observer parfois.D’autres formes de méditation ne demandent aucune sorte de guide ou de rituel, qu’il soit une règle vestimentaire, posturale ou procédurière : elles visent à proposer une expérience directe de la méditation soit en privilégiant l’activité intérieure, soit en l’intégrant dans l’expérience du quotidien ou de la pratique d’une activité. Le principes en sont la détente profonde et l’abandon de toutes références extérieures : par conséquent, l’expérience intérieure peut se développer avec ou en dehors du cadre, avec ou sans rituel qui devient un simple prétexte.

Je voudrais aller dans un endroit calme sans pour autant sortir du centre ville ?

En général, si l’on veut s’extraire de l’agitation citadine, on prend son véhicule et on sort de la ville pour trouver le calme dans la campagne ou au bord de l’eau. Cependant, il existe aussi des lieux de calme en ville : certains jardins publics, des bibliothèques, des lieux de pratiques de détente. Encore faut-il que ces lieux échappent à toutes formes de sollicitations : panneaux publicitaires, règlements stricts, éléments ostentatoires représentatifs d’une origine, d’une démarche, d’une obédience, etc… Dans notre dojo, nous avons privilégié la sobriété des matériaux naturels, essentiellement le bois et la terre cuite, et évacué les signes distinctifs : photos, devises, objets rituels ou ethniques, etc… Nous n’avons conservé qu’un panneau vertical en bois sur lequel est écrit le nom de notre école en calligraphie japonaise (iokai shiastu dojo) car notre association fait partie d’une école japonaise présente dans plusieurs pays d’Europe. Nous ne demandons pas non plus que les pratiquants respectent un code vestimentaire ou un quelconque protocole : cela contribue à faire de notre dojo un espace de liberté, de détente ou chacun peut trouver le calme même en plein centre de Marseille, à deux pas du Vieux-Port.

Je n'aime pas faire des trucs seul(e), mais je n'ai pas non plus envie de subir le regard des autres ?

Lorsque l’on est dans une salle de sport ou de danse, il est difficile d’échapper au regard des autres, à la comparaison de la performance, au jugement sur son action ou son aspect. L’intérêt de nos pratiques est de porter sur la détente et l’écoute de soi : très rapidement on fait abstraction des voisins car ils sont eux-mêmes investis dans leur propre bulle et il est difficile de faire un concours de détente car l’évaluation est tout à fait personnelle. D’autre part, tous les exercices proposés sont accessibles à tous et tout âge sans prérequis. Par conséquent l’échelle de la performance ne peut plus être un critère d’évaluation et les échanges deviennent plus personnels et moins formels car le niveau de pratique ne peut être évalué objectivement. La présence des autres devient un support, tout le monde étant concentré sur son action, une ambiance conviviale apparaît car chacun peut voir ses propres perspectives de progression et les partager sans souci du jugement.

J'aime bien qu'on me conseille sans avoir quelqu'un sur le dos en permanence ?

Il arrive effectivement que dans certaines salles, notamment le yoga où la guidance est importante et fait partie de la formation de l’enseignant, que l’intervenant soit très présent et décrive les différents étapes de l’exercice. En ce qui nous concerne, notre principe est de laisser la personne faire sa propre expérience et de n’intervenir que si elle se dirige vers une impasse. En do in qi gong, nous laissons la personne découvrir par elle-même l’exercice car l’approche est assez simple en général. Pour le shiatsu, en partageant l’expérience avec un partenaire chaque binôme détermine le mode qui lui convient. Quant au Taiji, la moitié du cours est consacrée à l’exécution d’un long enchaînement qui se fait dans le silence. D’une manière plus générale, nous intervenons de temps en temps pour ramener la conscience des pratiquants sur un aspect bien précis comme la respiration profonde, ou privilégier ce qui est spontanément plus facile. Parfois en donnant une précision à une personne, il est utile de le répéter pour les autres qui peuvent en faire leur profit.

Je suis souvent en déplacement : est-ce compatible avec une activité de détente qui nécessite du temps pour entrer dans la profondeur ?

On dit souvent que la régularité est importante pour assimiler une pratique. C’est vrai, mais ce n’est pas le seul critère et il ne s’applique pas forcément à la détente. Parfois une personne qui vient une semaine sur deux sera plus disponible qu’une autre qui vient chaque semaine par habitude. La qualité de la détente est fonction de la conscience que nous avons de notre action et de la disponibilité que nous sommes prêts à lui accorder. Certaines personnes peuvent se relâcher instantanément et se rendre disponible pour assister au cours dés la porte du dojo franchie. D’autres ont besoin d’une interface entre leur quotidien et la pratique : se changer, arriver un peu en avance pour s’imprégner du lieu, etc… Après quelques semaines de pratiques, il devient possible de s’exercer dans son quotidien pour enrichir sa pratique en effectuant les exercices qui nous conviennent le mieux ou ceux dont on se souvient. C’est aussi une manière de maintenir le fil avec le dojo et rendre sa pratique plus vivante.

J'ai souvent des imprévus qui m'empêchent d'être régulière sur une journée ou un horaire ?

Les « accidents » de pratique sont inévitables : à cause d’une maladie, d’un rendez-vous incontournable, d’un embouteillage, ou simplement de départ en vacances. Nous avons conçu nos pratiques dans le cadre le plus souple possible afin que chacun puisse, s’il est motivé, trouver un mode de fonctionnement le plus proche de son quotidien. Il n’est pas nécessaire de déterminer strictement un jour ou un horaire de pratique car nous proposons pour chaque discipline un ou plusieurs horaires dans la semaine ou dans la journée. Lorsque vous savez que vous allez sauter un cours ou qu’un impondérable vous a privé de votre activité préférée, vous pouvez rattraper ce cours en l’anticipant en venant deux fois la semaine précédente ou en le compensant de la même façon la semaine suivante. Nos abonnements trimestriels sont une sorte de bourse d’une douzaine de cours que vous suivez à votre guise. De notre côté, nous tenons un comptage de vos présences au cours et pouvons à tout moment vous dire combien vous en avez suivis et combien ils vous en restent.

J'aime prendre mon temps pour faire mon choix : une période d'essai est-elle possible ?

Le do in qi gong, le taiji et le shiatsu sont des disciplines qui nécessitent une motivation et un engagement sur la durée pour en ressentir les bienfaits et avoir une progression significative. Le fait de prendre son temps pour effectuer son choix est donc une condition pour une véritable implication dans une pratique de ce genre. Parfois on sent immédiatement une adéquation avec une discipline et on s’engage dans la foulée. D’autres fois, nous avons besoin de réflexion pour faire notre choix et d’avoir un temps ou une période d’essai. Nous proposons donc systématiquement un cours d’essai gratuit pour chaque discipline. Nous organisons régulièrement des séances ouvertes pour que les pratiquants d’une activité qui le souhaitent puissent découvrir les autres disciplines du dojo. Enfin nous programmons régulièrement des ateliers de pratique ouverts à tous dans chaque discipline, en général le samedi ou le dimanche ou sur un week end, pour avoir un temps de pratique plus dense, et donc plus représentatif, qu’un simple cours hebdomadaire d’une heure ou de d’une heure trente.

Si je veux pratiquer plusieurs activités, dois-je payer pour chacune ou existe-t-il un forfait ?

Les activités que nous proposons sont complémentaires et peuvent être associées pour s’enrichir mutuellement. Par conséquent, nous avons étudié des forfaits annuels et trimestriels dégressifs en fonction du nombre de cours par activité et aussi pour la pratique de plusieurs activités simultanément. D’autre part, dans les ateliers mensuels d’une discipline, nous associons toujours le shiatsu ou le taiji avec le doin, ce qui permet aussi une expérience multiactivités.

Si je n'ai jamais pratiqué une discipline, ne serai-je pas un poids pour les autres ?

Il faut bien débuter un jour. Les pratiquants avancés dans une activité ont à l’esprit qu’il sont passés par là, eux aussi, et encadrent simplement les novices sans qu’il y ait pour autant une hiérarchie avec des ceintures de couleur ou des grades d’ancienneté. L’apprentissage se fait donc dans des groupes mixtes qui favorisent le développement de chacun : les débutants ont des modèles ou des références pour leur progression à venir, et les avancés ont la possibilités de partager leur expérience et de vérifier la fonctionnalité de leurs connaissances.
La plupart du temps, les échanges sont harmonisés par la détente que procurent les activités et l’ambiance du dojo pour un apprentissage en douceur.

Etant salariée, j'ai droit à des formations : êtes-vous habilités ?

Nous avons effectivement la possibilité de proposer des programmes de formation qui peuvent être pris en charge par des employeurs ou des OPCA. Nos formations sont par exemple éligibles au DIF. Le fonctionnement de la formation professionnelle est complexe et très diversifié selon les institutions. La marche à suivre pour un plan de formation dans notre dojo est de prendre rendez-vous avec le responsable de la formation afin d’établir un programme de formation et un devis, et éventuellement de remplir les documents spécifiques fournis par les acteurs de la prise en charge financière.

Est-il possible de pratiquer dans ce lieu des activités différentes de celles que vous proposez ?

L’objet de notre association est de promouvoir et développer l’enseignement de disciplines orientales telles que le Iokai Shiastu, le Taiji Quan courant Li Guang Hua et le Do in Qi Gong diffusé par l’école Iokai. Ces trois activités sont permanentes dans le dojo depuis sa création en 1995. Mais nous accueillons avec plaisir d’autres pratiques telles que le Yoga avec deux enseignements différents, l’Anma, la pratique du Ki et des Aikitaiso, la méditation, etc… D’une façon générale, ce sont essentiellement des activité de détente qui se pratiquent dans une ambiance calme. Le carrelage ancien qui constitue le sol du dojo étant irrégulier, des activités plus physiques comme les sports de combat ou la danse ne trouveraient pas les meilleures conditions pour les appuis, les chutes ou le travail au sol en général.

On trouve tout et n'importe quoi dans ce genre d'activités : qui êtes-vous, quelle formation, quelle légitimité ?

Aujourd’hui tout le monde est à la recherche d’activités de détente et de bien-être pour faire face aux stress du quotidien, et bien sûr, pour combler cette demande croissante, de nouvelles pratiques ont vu le jour, d’autres plus anciennes ressuscitent, et on assiste à des croisements divers et parfois insolites. Depuis 1994, ouverture au Vieux-Port du Dojo ISA, notre démarche s’inscrit dans une ligne plus constante et dans le respect des traditions sino-japonaises.
L’Ecole Iokai, dont nous sommes les représentants à Marseille, a été fondé à Tokyo par sensei Shizuto Masunaga , figure centrale du shiatsu dans le monde. L’enseignement de shiatsu Iokai est assuré par Thierry Camagie, qui est l’assistant depuis 1987 de sensei Kazunori Sasaki, successeur de sensei Masunaga à la tête de l’European Iokai Shiatsu Association.
En ce qui concerne le Taiji Quan école Yang courant Li Huang Hua, les cours sont dispensés par Jean-Marc Combe, pratiquant depuis 1983 et élève de maître RAM, disciple de Li Huang Hua.
Les cours de Do In Qi Gong font partie de la tradition pédagogique de l’école Iokai et sont dispensés conjointement par Thierry Camagie et Jean-Marc Combe.

En vieillissant, je ne me sens plus de pratiquer mes sports de combat préférés : existe-t-il des arts martiaux plus abordables physiquement ?

Le Taiji Quan est un art martial interne qui privilégie la souplesse et l’harmonisation énergétique. La discipline martiale s’exerce à plein dans la lenteur avec la recherche d’un mouvement sobre et efficace, mais sans performance, ni force, ni violence. Il est souvent recommandé par les médecins et kinés comme un accompagnement à la rééducation fonctionnelle de traumatisme du dos et des membres inférieurs. A ce titre, il convient parfaitement à une pratique de détente abordable pour tous sans prérequis.
Avec le Iokai Shiatsu qui est un art de communication par le toucher, il est possible également de retrouver un aspect martial à travers la pratique traditionnelle japonaise du shiatsu qui s’appuie sur l’apprentissage de postures et leurs enchaînement sous forme de katas. Les séances d’assises et de do in permettent également de travailler une discipline avec la même rigueur et le même engagement que dans un art martial.

Quelles sorte de public fréquente votre dojo ?

La fréquentation du dojo est en majorité féminine car notre société n’a pas encore complètement assimilé que les hommes pouvaient aussi bénéficier à tous les niveaux d’une activité de détente et de bien-être. La plupart du temps, la répartition dans les cours est de 70% – 30%, quelque soit la discipline. Le taiji quan, le shiatsu et le do in ne conviennent pas toujours aux jeunes gens qui préfèrent des activités plus physiques comme la danse ou la gym. Par contre, ils permettent de pratiquer longtemps et sans efforts physiques inconsidérés. Nous proposons également des cours aux seniors.
En tant que disciplines énergétiques de détente et de centration, le taiji quan, le shiatsu et le do in attirent de nombreux artistes (danseurs, comédiens, musiciens), des enseignants et de professions soumises aux stress du contact avec un public.

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