Horaires des cours
Lundi de 12h15 à 13h15 et de 18h à 19h
Jeudi de 18h à 19h
Tarif : 130€ par trimestre, 360€ à l’année
Automassage et Etirements
Le Do In – Qi Gong, spécifique à l’Ecole Iokai, est une pratique corporelle basée sur des étirements, des exercices de respiration, d’assouplissement et d’auto-massage.
Facile d’accès, il convient à tous et à tout âge pour cultiver sa détente et un développement des capacités corporelles de souplesse et perception de soi. Une pratique régulière améliore la vitalité et les relations avec l’environnement.
Le Qi Gong (Chine) et le Do In (Japon), sont des pratiques traditionnelles qui facilitent la circulation de l’énergie, tonifie et renforce le corps dans son ensemble, développent la sensation de bien être et permettent un bon ancrage dans le hara (centre vital énergétique situé sous le nombril).
Leur pratique matinale réveille l’organisme, stimule la vitalité et améliore la qualité de présence dans le quotidien.
Liant le mouvement, la centration et la respiration, ils contribuent à l’unification de l’esprit et du corps et représentent donc une mise en route particulièrement appropriée pour le Shiatsu. Dans l’Ecole Iokai, ils font partie intégrante de la formation Shiatsu.
Mode et histoire
Depuis quelques années, le terme « DO IN » a fait son apparition dans le vocabulaire des pratiques corporelles asiatiques introduites en occident. Notre société, toujours à la recherche de nouveautés, va puiser ses sources d’inspiration dans les cultures ancestrales pour stimuler le courant passager de ses modes. Par contre, en orient, chaque époque renouvelle la tradition, en la commentant et l’expliquant à ses contemporains, dans la chaîne ininterrompue de maître à disciple.
C’est dans le « Livre de l’Empereur Jaune » que nous trouvons pour la première fois le terme DO IN. Ce livre fait partie des cinq grandes œuvres classiques chinoise comme le livre des Odes ou celui des Rites. Il traite des relations de l’homme avec son environnement, des règles qui les régissent, des manquements à ces règles et des conséquences sur la circulation de son Ki vital.
Dans ce chapitre, où sont indiquées les “différentes méthodes de traitement en fonction des conditions de vie dans les différentes régions”, nous pouvons lire :
“Le centre est un lieu où foisonnent les créatures et où les habitants trouvent sans peine de la nourriture variée en provenance de toutes les autres régions. Les méthodes de soins les plus appropriées, pour cette région, sont le DO IN et l’Ankyo”.
Les conditions de vie de nos zones urbaines peuvent être comparées à cette profusion de biens décrite dans ce passage, c’est pour cela que le DO IN est une méthode adaptée aux habitudes sédentaires de la vie moderne.
Ouvrir les passages et respirer
« Le système des méridiens est probablement né de l’exercice (DO IN) qui implique l’expérience du mouvement du Ki dans tout l’organisme…Au Japon, la maîtrise d’une discipline est appelée Kokyu o nomikomu, ce qui signifie : faire descendre la respiration. »
Shizuto Masunaga
DO : veut dire ouvrir les passages pour favoriser la circulation du ki vital.
IN : signifie bouger et étendre ses articulations dans cet objectif.
Les exercices de DO IN sont décrits comme servant à rétablir une circulation du Ki harmonieuse. Le DO IN inclut des techniques respiratoires qui calment l’esprit et utilise des mouvements corporels comme la percussion, la pression ou la friction.
Pour faire l’apprentissage d’exercices corporels dans un but prophylactique, on doit considérer que l’exercice est efficace lorsque la respiration qui l’accompagne devient naturelle. Respirer est une faculté innée et, partout dans le monde, le mot « respiration » est synonyme de vie : aussi l’apprentissage d’une technique respiratoire peut sembler bien inutile. Toutefois notre environnement citadin n’est pas très favorable pour respirer à plein poumon et nos capacités respiratoires sont peu développées.
Au début de l’apprentissage, on a tendance à mélanger inspiration et expiration, et à perdre le rythme. Ce n’est que par la répétition des exercices que la coordination entre souffle et mouvement s’ajustera.
Même si le début de l’apprentissage s’appuie sur l’action volontaire, afin de suivre les indications d’amplitude et de fréquence données par l’enseignant, il ne s’agit pas d’un contrôle conscient de la respiration, mais de la libération des tensions qui entravent la propagation du ki à travers l’ensemble des articulations et des méridiens du corps. La respiration joue alors pleinement son rôle de régulation vitale dans notre relation à l’environnement.
« Le système des méridiens est probablement né de l’exercice (DO IN) qui implique l’expérience du mouvement du Ki dans tout l’organisme…
Au Japon, la maîtrise d’une discipline est appelée Kokyu o nomikomu, ce qui signifie : faire descendre la respiration. »